Le Bureau international de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), réuni au Caire du 6 au 8 mars 2008, exprime sa vive préoccupation concernant la situation en Arménie.
La répression des manifestations de protestation contre les résultats des élections présidentielles du 19 février contestés par l’opposition, s’est soldée par 8 morts et 130 blessés.
L’Etat d’urgence introduit par le président Kotcharian jusqu’au 20 mars 2008, viole de façon flagrante les libertés et les droits fondamentaux : les libertés de mouvement, d’expression, de la presse et d’association sont violées de façon systématique.
Les associations ne peuvent plus publier de communiqués de presse, seuls les médias officiels peuvent couvrir les événements. L’existence des institutions démocratiques en Arménie est menacée.
D’après les informations reçues par la FIDH, la vague des arrestations arbitraires a touché non seulement des leaders des partis d’opposition et des manifestants, mais également des témoins des fraudes électorales.
Le Bureau international de la FIDH exige la levée immédiate de l’Etat d’urgence et la libération sans condition de toute les personnes détenues arbitrairement.
Le Bureau international de la FIDH exprime sa solidarité à son organisation membre en Arménie.
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